Il y a un mépris de classe envers les matheux en France.
- Florian Chiron
- 28 nov. 2024
- 2 min de lecture
Pas étonnant que les élèves y soient aussi médiocres.
La prochaine étude PISA sur le niveau en maths en France va être terrible.
Quand je suis entré à Sciences Po Rennes en 1996, je venais d'avoir une mention très bien*.
(C'était l'époque où 1% des bacheliers l'avaient, contre 9% aujourd'hui, preuve que le niveau monte…).
La mention très bien permettait d'éviter l'angoisse de l'examen d'entrée à Sciences Po. Et donc de réviser pendant les vacances :)
Mais bon, le problème, c'est que j'avais eu TB au Bac S.
À Sciences Po, c'est le bac le moins noble. ES ou mieux encore, L. Ceux-ci montrent une culture, une maîtrise des lettres. Comme si les matheux ne savaient pas écrire. Ça faisait cool de dire : "Oh moi je suis une bille en maths".
De fait, j'ai survécu à la première année de Sciences Po (éliminatoire) grâce à un 13/20 en économie, seule matière un peu scientifique… Ensuite, j'ai bifurqué vers la section financière, avec comptabilité, mathématiques financières et finance d'entreprise. Sauvé.
La culture française est écrite, et les belles lettres sont toujours beaucoup plus mises en avant que la science.
Alors rien d'étonnant à ce que le niveau baisse en maths.
Que le ministre des Finances qui a précipité la France dans l'abîme actuel soit prof de lettres et écrivain n'a jamais choqué personne : un nullos en maths pour passer la dette de la France de 2.200 milliards à 3.100 milliards.
Personne ne me félicite pour mes raisonnements scientifiques dans le conseil financier. Par contre tout le monde se réjouit de mes posts journaliers. Sauf "ceux avec trop de chiffres", qui perdent les lecteurs, me dit le service marketing. Voilà.
Ma fille avait des difficultés en maths. Je ne l'ai pas lâchée. Et à 14 ans, elle aime ça.
Pourquoi ? Parce que le rôle des maths, c'est de nous apprendre à réfléchir pour trouver la solution à un problème.
Et d'y éprouver une immense satisfaction.
Et dans la vie, on est confronté tous les jours à des problèmes à résoudre.
Et si c'était ça le bonheur ? Résoudre avec facilité les problèmes de la vie.
Alors choisissez le chemin du bonheur. Faites des maths. Il n'y a pas d’âge pour commencer.
Et pour atteindre encore plus vite le bonheur financier, contactez-moi.
*Si mes cousines me lisent, je les entends dire : "Mais on le sait que tu as eu TB !"
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