Ces deux dernières années, ceux qui voulaient investir...
- Florian Chiron
- 21 oct. 2023
- 2 min de lecture
Ces deux dernières années, ceux qui voulaient investir « sans beaucoup de risques » en ont été pour leurs frais.
Les valeurs des obligations ont connu leur pire baisse de l'histoire.
La chute des obligations à 30 ans américaines depuis mars 2020 est de 55%, soit pire que la chute des marchés actions au moment de la bulle internet en 2000.
Pourtant, les obligations sont des placements de risque 2 ou 3 sur 7, les actions ont un risque 4 à 6.
Pourquoi ?
Parce que la hausse des taux a rendu ces obligations ridiculement peu rentables.
Exemple : vous possédez une obligation qui verse 1% d'intérêts par an.
Or, dans le même temps, l'Etat (américain, ici) émet une nouvelle obligation versant 4% par an. Combien vaudra l'obligation à 1% ? Beaucoup moins. Il faudra la vendre à perte (c‘est possible de le calculer, je vous passe les détails, vous voyez l'idée).
De fait, un placement jugé peu risqué a perdu massivement.
On retrouve des obligations aussi dans les fonds euros d'assurance-vie, par exemple. Dont les rendements ne sont pas prêts de remonter.
J'avais quelques fonds avec des obligations. Heureusement, 10% de mon portefeuille. Quelques clients en avaient plus car ils ne voulaient absolument pas d'actions (heureusement, ils avaient des fonds mixtes avec 30% d‘actions). Ce sont ceux qui ont perdu le plus.
Pour les autres, les gains, notamment venant des actions, sont là pour compenser.
Morale de l'histoire : les critères classiques sur le risque ne valent pas grand-chose. Ce qui est déterminant et de vous positionner de manière équilibrée et de suivre les tendances.
En ce moment, les fonds monétaires ou à court terme (3-4 ans) sont rentables. Ils versent du 3, 4 voire 5% et même si les taux continuent à monter, ils ne baisseront que pour ceux qui doivent récupérer leur argent dans l'intervalle.
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