Psychologie de l'investisseur

Les périodes de fortes baisses sur les marchés financiers comme celle que nous vivons aujourd'hui (le CAC 40 a perdu 20% depuis janvier, la NASDAQ plus de 30%) permettent d'interroger le comportement des investisseurs.

Notamment, beaucoup ont commencé à investir en actions et en cryptomonnaies au début de la crise du Covid, alors que les marchés avaient perdu 40% en 1 mois. C'était une bonne chose à faire. Les cours ont ensuite monté, monté jusqu'à atteindre des valorisations folles.

L'inflation, provoquées notamment par l'afflux de liquidités sur l'économie pendant le Covid et les goulots d'étranglement de la production, amplifiée par le guerre en Ukraine et son impact sur les marchés de matières premières ont eu raison des banques centrales : elles relèvent leurs taux massivement.

Objectif ? Créer une mini-récession pour baisser l'inflation et apurer le marché.

Dans ce contexte, beaucoup d'investisseurs prennent peur. Peu ont vendu par eux-mêmes en fin 2021. Peu achètent en ce moment. Et surtout, beaucoup sont livrés à eux-mêmes. Finalement, force est de constater qu'une grande partie des investisseurs privés béotiens achète et vend au mauvais moments. Certains souhaitent "acheter quand c'est bas, vendre quand c'est haut", de fait peu le font.

Certains ont cru que leur réussite au moment du Covid était due à leur génie. En fait c'était juste de la chance.

Finalement, on revient au dicton : réussir une fois c'est de la chance ; réussir deux fois, c'est du hasard ; réussir 3 fois, c'est un travail difficile.