Évitons Madmax

Nous entrons dans l’ère du déclin des productions énergétiques.

Pétrole, gaz, charbon, métaux, les pics de production sont quasiment tous dépassés.

Je relis cet article de Mathieu Auzanneau, dit Oil Man et président du Shift Project, dans son blog de qualité.

La guerre en Ukraine est le pire choc énergétique depuis 1973. Et dire aujourd’hui : "il faut diversifier nos approvisionnements" veut dire chercher des remplaçants qui n’existent pas à une Russie dont la production, de son propre aveu, se tasse.

Le problème n’est plus le prix, ce sera la quantité. Je le rappelais il y a quelques jours : le choix sera entre le rationnement par le prix (essence à 2,50€, 3€, 5€, 10€ à la pompe) ou la quantité (maximum de litres par mois et personne).

Un client bien informé aujourd’hui me disait qu’il y avait une recrudescence de demandes de home office, car les salariés ne peuvent plus se payer les trajets vers le travail.

Dans ce contexte, que faire ? Être zen, et rester diversifié. Les actions peuvent subir un creux, mais même dans un contexte difficile, des entreprises s’en sortiront et tireront les indices. L’immobilier, valeur refuge ? Je reste prudent. L’or physique ? Un peu, comme avant. Les produits de taux ? Bof, rongés par l’inflation. Les matières premières ? Pas super éthiques, mais pourquoi pas. Casser sa voiture, bonne idée. Cultiver son jardin, comme dans Candide, bonne idée.

Voilà ce que m’inspire le monde de demain.