Ce que font les pays fiscalement les plus compétitifs.
- Florian Chiron

- il y a 3 heures
- 2 min de lecture
Chaque année, la Tax Foundation évalue les systèmes fiscaux des pays développés.
Et dresse un classement entre 38 économies.
Le résultat ?
Les plus compétitifs ne sont pas ceux qui taxent le moins…
Mais ceux qui taxent intelligemment.
Leur secret : ils s’appuient sur cinq piliers solides de compétitivité fiscale.
Et ces piliers sont accessibles à tous les pays — à condition d’en avoir la volonté.
Spoiler : au Palais Bourbon, on s’en moque royalement.
Simplicité
Les meilleurs ont compris qu’un code fiscal ne doit pas être un labyrinthe.
L’Estonie a un impôt sur les sociétés d’une ligne : les bénéfices ne sont taxés qu’à la distribution.
Déclaration en cinq minutes, sans niches, sans usine à gaz.
Résultat : attractivité maximale, fraude minimale.
Neutralité
Un bon impôt laisse entreprises et ménages décider librement de leurs choix économiques.
La Nouvelle-Zélande taxe la consommation à 15% sur presque tous les biens, sans exceptions ni taux réduits.
Résultat : on consomme librement, on produit sereinement, et l’État encaisse efficacement.
Stabilité
Les investisseurs détestent l’imprévisible.
La Suisse n’a pas besoin d’être "sexy" fiscalement : elle est stable.
Ses règles changent peu, les taux varient selon les cantons, mais dans un cadre clair.
Résultat : prévisibilité = confiance = capitaux qui restent.
Efficacité économique
Les pays compétitifs encouragent le travail et l’investissement productif.
La Lituanie applique un impôt sur le revenu plat à 20% et des amortissements rapides pour les entreprises.
Résultat : travailler plus rapporte toujours plus, investir devient simple et rentable.
Digitalisation
Les systèmes fiscaux les plus performants sont aussi les plus numériques.
En Estonie, tout se déclare en ligne : impôt, TVA, cotisations… tout est automatisé.
En Lituanie ou en Nouvelle-Zélande, les entreprises créent, déclarent et paient leurs impôts sans un seul papier.
Résultat : moins de bureaucratie, plus de transparence, et un gain massif de temps.
Conclusion :
Les bons systèmes fiscaux ne punissent pas ceux qui créent de la valeur.
Ils leur disent : "Continuez, on gagne tous quand vous réussissez."
Le lecteur avisé aura remarqué que ni l’Allemagne ni la France ne sont citées en exemple.
Mais pourquoi donc ? (Quelle intéressante question…)
Demain, on verra comment nos deux pays traduisent ces principes dans la réalité.
Préparez les mouchoirs… et le carnet de chèques.






Commentaires