Comment optimiser fiscalement ce que vous donnez à vos enfants pendant leurs études.

Oui je sais, les enfants ça coûte cher. Surtout vers la fin. Misère.

La plupart des parents donnent à leur enfant étudiant de l'argent déjà imposé que celui-ci dépense. Sans rien pouvoir déduire fiscalement. Moyen. Vraiment moyen.

Mon conseil : utilisez le démembrement temporaire d'usufruit.

Par exemple, de parts de SCPI (ça marche aussi avec l'immobilier normal, hein).

Imaginez la situation suivante :

Vous détenez 200.000€ de SCPI et vivez en Allemagne.

Vous touchez 10.000€ revenus fonciers. Le fisc français prélève 27,5% d'impôts.

Donc 2.750€ qui partent à l'État français. Et oui, il ne vous oublie pas, lui :).

Quand vos enfants font leurs études, vous pouvez leur donner de l'argent grâce aux 7.250€ restants.

Vous pouvez aussi faire mieux : vous leur léguez l'usufruit des parts de SCPI. Alors ça a l'air barbare comme ça, cette histoire de jus de fruits (j’espère que vous avez la référence…).

Mais en fait c'est carrément cool.

Votre enfant récupère donc l'usufruit de vos parts de SCPI, pendant une période fixée à l'avance, par exemple 5 ans.

Il capte donc les loyers, soit 8.000€. Et comme il est étudiant et n'a pas d'autres revenus imposables, il ne paye pas d'impôts dessus. Astucieux.

Résultat des courses : vous économisez 2.200€ d'impôts par an. Et quand le rejeton a fini ses études, hop, vous récupérez l'usufruit. Car vous avez tout de même investi en SCPI pour votre retraite, par exemple.

Pour d'autres conseils fiscalement futés relatifs à vos enfants, c'est ici.