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Connaissez-vous la différence entre un bon et un mauvais lobbyiste ?

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 2 mai 2024
  • 2 min de lecture

Connaissez-vous la différence entre un bon et un mauvais lobbyiste ?

Le mauvais lobbyiste voit un politique, il lui parle de son business. Direct. Il cherche à l’influencer.


Le bon lobbyiste voit un politique, il lui parle de son business. Direct. Il cherche à l’influencer. Mais c’est un bon lobbyiste.


Je suis au « erweiterter Vorstand » du Bundesverband Deutscher Vermögensberater.

Mercredi dernier, j’étais au Bundestag à Berlin aux rencontres parlementaires entre la fédération de conseillers financiers allemands et une trentaine de député.es de 4 partis (coalition : SPD, Grünen et FDP ; opposition CDU-CSU), et de fonctionnaires de différents ministères. Un aréopage d'une cinquantaine de personnes.


La thématique ? La réforme de retraites à venir.


Un des adjoints du ministre des Affaires sociales est venu en parler et discuter avec des politiques et des spécialistes de terrain.

Car cette réforme, il faudra l'expliquer.

Et pour cela, nous autres conseillers sommes au premier plan.


Voici les éléments des réformes à venir :

  • Maintien du niveau des retraites publiques à 48% (sans trop expliquer comment).

  • Création d'un capital de 10 milliards, abondé année après année, dont les dividendes viendront cofinancer le régime des retraites.

  • Introduction de l'obligation faite aux indépendants de cotiser, soit à la retraite publique, soit à un contrat de Basisrente.

  • Relance du mécanisme de retraite privée subventionnée (Riester-Rente), qui souffre à cause de la forte baisse des taux de rendement garantis.


Le Ministère donnait ce chiffre : pour 100 versés par des mécanismes de retraites réglementés, il y a :

  • 73€ provenant de la retraite publique.

  • 15€ venant des pensions civiles des fonctionnaires.

  • 10€ des régimes de retraite d'entreprise.

  • 1€ du régime agricole.

  • 1€ des régimes spéciaux (avocats, notaires, médecins).


D'où l'importance pour lui de stabiliser le régime de retraite publique.


Ces échanges entre professionnels du métier et politiques sont extrêmement importants. Un politique ne devient pas omniscient le jour où il est élu. Il a besoin de discuter, de s'informer, de rencontrer des acteurs du terrain.

Combattre certains préjugés idéologiques colportés par certains journaux ou réseaux sociaux. Recevoir des informations de première main, concrètes et argumentées.


Alors je ne sais pas si je suis un mauvais ou un bon lobbyiste. Tout au moins, je contribue à rendre visible auprès des politiques un métier générant 300.000 emplois directs en Allemagne.


Et en plus, je fais ce travail de manière bénévole. Dingue.


Alors, bon ou mauvais ? Merci de me dire en commentaires :).

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