Connaissez-vous le procrastineur des finances personnelles ?

Je ne sais pas si vous connaissez le procrastineur des finances personnelles. C'est un comportement fréquent, qui mène à la pauvreté.

En 2019, je rencontre Jean, 25 ans, revenu 2.500€, et lui propose des solutions d'épargne et d'investissement. A priori, il a 500€ de capacité d'épargne.

Voici l'évolution de sa pensée depuis 2019.

2019 : revenu 2.500€, épargne 3.000€

"Je préfère vivre maintenant" : la pensée limitante de Jean est de croire que claquer son pognon, c'est vivre. On peut vivre heureux différemment. Il suffit de s'orienter vers l'être et non l'avoir/le paraître. Tous les gens riches que je connais vivent "maintenant" et ils sont beaucoup plus zen avec quelques centaines de milliers investis.

2020 : revenu 2.600€, épargne 3.000€

"Je préfère garder l'argent pour moi" : alors non, l'argent que Jean dépense n'est pas "pour lui". Il est pour son proprio, pour Rewe, pour Starbucks, pour Netflix, pour la salle-de-sport-où-il-ne-va-jamais. Le seul argent que Jean garde pour lui est celui qu'il économise. Sur mon conseil, il commence (enfin) à mettre 200€ de côté. Sûrement pour récompenser mon approche.

2021 : revenu 2.800€, épargne 5.000€

"Si je gagnais plus, je pourrais épargner" : une phrase à la rigueur valide pour un Smicard avec plusieurs enfants. Sinon, non. Le niveau de vie augmente toujours avec le revenu. La preuve, Jean gagne 200€ de plus, mais il dépense toujours autant. Si on ne prend pas l'habitude d'augmenter notre épargne en même temps que nos revenus augmentent, on se condamne. Comme Jean.

2022 : revenu 3.200€, épargne 8.000€

"Je ne vais pas commencer à investir maintenant, j'ai des dépenses à venir" : classiquement, les grosses dépenses servent à couvrir un comportement naturellement dépensier et l'angoisse d'épargner. Croyez-moi, il y aura toujours une "grosse dépense" qui empêchera Jean d'investir.

2023 : revenu 3.500€, épargne 10.000€

"Ça me coûte beaucoup trop" (référence au contrat d'épargne de 2020). Alors, investir pour son futur, pour sa protection et liberté financières, ce n'est pas un coût. Car ce qu'on met aujourd'hui de côté sera rendu plus tard, avec des intérêts. Jean arrête d'investir…

2024 : où en est Jean ? Aucune idée, ça fait belle lurette que je ne peux plus rien pour lui. C'est dommage, à 30 ans, de ne pas avoir un sou de côté, de claquer tout ce qu'il gagne, et de croire qu'il fera fortune un jour.

J'ai heureusement connu d'autres "Jean" que j'ai convaincus d'investir. Ils sont encore clients et ont un patrimoine conséquent. Ils ont compris que le niveau maximum de leurs dépenses, ce n'est pas leur salaire, c'est en-dessous.

Et qu'il y a des stratégies faciles pour automatiser ce comportement.

Si vous vous reconnaissez dans Jean, contactez-moi. Il n'est jamais trop tard pour changer et j'aide volontiers. Mais attention, je ne vends pas du rêve. Juste des concepts simples et des solutions solides. C'est par ici.