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Disparition progressive d'une espèce rare : le courtier en assurance.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 24 avr.
  • 2 min de lecture

Et ce n’est pas parce qu’il y a moins de boulot.


Le nombre de courtiers en assurance en Allemagne a fondu comme neige au soleil : 270.000 en 2011, à peine 180.000 fin 2024. Chaque année, j’ai de moins en moins de consœurs… et surtout de confrères.


Pendant ce temps, le nombre de courtiers en crédit immobilier grimpe doucement à presque 58.000, et les conseillers en investissement financier restent stables à 41.000 (ceux qui ont une vraie formation, une vraie assurance pro, et pas les comptes "spécialistes" autoproclamés stars des placements et cryptos de certains réseaux sociaux). Et certain·es ont les 3, dont votre serviteur et 8 de ses associé·es.


Pourquoi cette hémorragie ?


  • La démographie : comme d’autres professions, la nôtre grisonne sévère. Mon coiffeur m’en parle souvent.

  • Le manque d’attractivité : soyons lucides, conseiller en assurance ne figure pas dans le top 10 des rêves d’enfants en Allemagne. Plutôt dans le top 10, voir le top 3, des métiers détestés. J’aurais dû faire pompier, comme mon cousin.

  • La sélection naturelle : autorisations, examens, formations annuelles obligatoires… c’est un métier sérieux, pas un hobby.

  • La rémunération encadrée : les commissions ont été encadrées et plafonnées depuis belle lurette. Quand j’ouvrirai ma cagnotte Leetchi, vous serez les premiers au courant.


Conséquence logique : moins de courtiers = plus de clients par conseiller·e = plus d’affaires à traiter.


Le marché reste ultra-majoritairement physique : seuls 19% des contrats d’assurance sont souscrits en ligne. Même les assurances auto plafonnent à 25%, la santé complémentaire à 20%, et la santé privée ou retraite restent sous les 5%.


Bref, on reste utiles.


Et c’est tant mieux que les petits courtiers peu formés et les moutons noirs aient disparu. La qualité monte, le niveau aussi.


Mais il y a un vrai problème : la relève ne suit pas.


C’est pour cela que notre fédération de conseil a mis la main au portefeuille. En effet, elle prélève sur ses profits pour augmenter les primes versées aux nouveaux et nouvelles. Un jeune conseiller ou une jeune conseillère gagne aujourd’hui 50% de plus (corrigé de l’inflation) que ce que je gagnais il y a 20 ans.


Bon, allez… je vais vraiment l’ouvrir, cette cagnotte Leetchi.


Et surtout : nous recrutons.


Un événement exceptionnel de présentation de notre activité aura lieu le 4 juin. Si vous êtes curieux·se, motivé·e, ou simplement, si vous souhaitez être bien entouré·e : inscrivez-vous !



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