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Encore un qui n'a pas inventé le couteau à couper le beurre.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 3 avr. 2024
  • 2 min de lecture

"L'assurance maladie, dépendance et retraite n'est, dans sa forme actuelle, pas finançable". Ce sont les mots du ministre des Finances allemand, le 25.03.2024.


L'Allemagne a ceci de beau que tous les 4 ans, un rapport sur la soutenabilité des politiques publiques est pondu.

Le ministre l'a résumé en quelques mots.


Quand on lit le rapport, il est édifiant : le vieillissement de la population allemande va peser sur les comptes publics de manière peu imaginable. De 60%, la dette publique monterait à 350% du PIB en 2070.

Autant dire que le pays ne serait qu'un transfert de richesse (mais quelle richesse ?) des rares jeunes abstentionnistes vers leurs aînés habiles du bulletin de vote.


L'actuelle réforme des retraites, qui vise notamment à fixer le taux de remplacement à la retraite à 48% du revenu moyen (spoiler : ça ne marchera pas), va aggraver la situation.


Je pense comme le ministre, et depuis bien longtemps : ce qui attend les assurés publics des systèmes actuels dans le futur n'est pas joli. Il y aura constamment dégradation.


Que faire ?

On n'échappera pas à un système où l'État assurera une Grundsicherung à tous, au niveau de l'aide sociale (il a déjà commencé avec le Bürgergeld et la Kindergrundsicherung) et que pour le reste, chacun se débrouille et s'organise comme il peut.

On trouvera aussi d'autres sources de financement de la protection sociale, comme par exemple la CSG en France, qui est prélevée aussi sur les revenus du patrimoine. Ces sources seront autant de pansements sur la jambe de bois qu'est devenu le système social.


On l’aura compris. Mieux vaut prévenir que guérir.


Et avoir soi-même sa propre couverture (complémentaire ou complète) :

  • Pour être bien soigné.

  • Pour toucher un revenu en cas de maladie empêchant de bosser.

  • Pour avoir une existence digne à la retraite.


Bref, pour vivre sereinement. Faire l'autruche ne mènera nulle part.

Et celui ou celle qui croit que la France présente de meilleurs auspices, me fait bien rigoler. Au vu de la dette incroyable de l'État français, les prestations de sécurité sociale n’échapperont pas au rabot ou à la serpe.


Heureusement, il est possible de se prendre en main.

Si vous voulez savoir comment faire, contactez-moi.

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