Fausse bonne idée dans l'immobilier.
- Florian Chiron

- il y a 7 heures
- 2 min de lecture
"Je vais acheter un appartement en France pour y vivre dans 20 ans".
Ânerie #12 du florilège des Français d’Allemagne.
Celle-là, je l’entends souvent. Vendredi dernier, encore.
Classiquement, Monsieur et Madame ont 45 ans et pensent avoir trouvé l’idée géniale :
Investir dans l’immobilier ET se constituer un patrimoine pour la retraite.
Le plan : acheter aujourd’hui un logement sympa en France (pas loin de la mer, en général, faut pas se priver), le mettre en location, et, dans 20 ans, y emménager.
En général, je pose une seule question :
Il y a 20 ans, aviez-vous les mêmes goûts en matière d’habitat ? Saviez-vous où et comment vous vouliez vivre ? (Bon, ça fait 2 questions).
La réalité, c’est que ni moi ni vous n’avons une seule idée de ce qu’on fera à la retraite :
Dans quelle ville je vivrai ?
Avec qui ?
Quel sera mon état de santé ?
Devrai-je m’occuper de mes parents ?
Où vivront mes enfants ?
Quels seront mes envies de logement ?
Dans quel type de quartier voudrai-je vivre ?
Quels endroits seront devenus vivables ?
Bref, se baser sur ses envies d’aujourd’hui pour planifier de vivre dans un logement dans 20 ans n’est pas forcément futé.
J’ai moi-même acheté un appartement en nue-propríété à Évian, il y a 2 ans. J’en aurai la pleine propriété à mes 63 ans. Mais ça ne me vient pas trop à l’idée d’y aller vivre. Pourtant, le coin est splendide, j’adore les Alpes et la montagne, mais bon, comme je n’ai pas réponse aux questions ci-dessus…
L’alternative est donc celle-ci :
Investir normalement y compris dans l’immobilier.
Prendre le pactole à 65 ans et s’acheter le logement dont on a envie à ce moment-là.
On peut aussi acheter vers 60 ans, s’il y a des rénovations etc., car à cet âge, on sait se projeter.
C’est normal d’avoir des idées préconçues en finance. Je suis (aussi) là pour les débunker. Et proposer des solutions adaptées. Contactez-moi.






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