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Je préside une maison d'édition.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 5 juin
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 juin

"Pourquoi tu présides une maison d’édition ? Ça n’a rien à voir avec ton métier !"


On me pose souvent la question. Et c’est vrai : je dirige un cabinet de conseil financier, et à côté de ça, je préside depuis 2021… une maison d’édition.


Les Éditions d’Avallon, c’est une structure associative qui publie une quarantaine de livres par an, autour de valeurs fortes : exigence, accessibilité, diversité, responsabilité sociale.


Alors pourquoi m’impliquer dans un tel projet ?


Parce que quand on est entrepreneur, on a parfois besoin d’air.

Pour moi, c’est : les jeux de stratégie, le sport, le vin… et l’engagement associatif.


Mon rôle ? Je ne choisis pas les manuscrits, je ne dirige pas la ligne éditoriale. Je préside le conseil d’administration et l’Assemblée Générale.

Je m’assure que la maison reste bien gérée, que les équilibres financiers sont respectés, que les choix de gestion sont viables sur la durée.


Un défi ? Oui :

Avallon est une petite maison, 30 à 40.000 livres vendus par an, avec une politique de rémunération beaucoup plus généreuse pour les autrices et auteurs que dans le circuit classique.


Dans l’édition, les marges sont faibles et la répartition des revenus est, disons, surprenante :


  • 30 à 40% pour le libraire.

  • 20% pour le diffuseur.

  • 15% pour l’imprimeur.

  • 20% pour l’éditeur.

  • Et à peine 10% pour l’auteur.


Alors non, on ne devient pas riche en écrivant. Du moins, pas tous.

Mais c’est justement pour cela que chaque euro compte. Et qu’avoir une vision gestionnaire rigoureuse, même dans un secteur non lucratif, peut faire toute la différence.


Tout ça, je le fais bénévolement.

Comme beaucoup d’autres personnes dans cette aventure : lectrices, correcteurs, éditrices associées, autrices engagées… Chez Avallon, la passion l’emporte sur le profit. Et c’est ce qui rend cette expérience si précieuse.


Ce que j’apporte ? Mon expérience de gestion, de stratégie financière, et de gouvernance. Une façon de contribuer à un secteur qui me touche, sans jamais me substituer à celles et ceux qui le font vivre au quotidien.


Et justement : si vous aimez lire, sachez que notre comité de lecture est ouvert.

On cherche des bénévoles passionnés, notamment pour les romans et les polars contemporains. Peut-être serez-vous la première à lire le futur Guillaume Musso… ou la future Annie Ernaux ?



Et si mes conseils financiers vous intéressent, contactez-moi. C'est ici.

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