L'Allemagne a encaissé 896 Milliards d'impôts et taxes en 2022.

Leur répartition surprendra le lecteur français.

L'État français a palpé 451 Mrds en 2022.

Voici les différentes sources des impôts allemands :

1) Pour 305 Mrds. Soit 34% : l'impôt sur le revenu —> celui que vous payez tous les mois via votre salaire et que je paye tous les trimestres via mes Vorauszahlungen (d'ailleurs, j'ai oublié décembre, oups). On peut y ajouter 12 Mrds. de Solidaratätszuschlag payé par les plus hauts revenus.

2) Pour 285 Mrds. Soit 32% : la TVA —> nous la payons dès qu'on achète un truc ou consomme une prestation. Seuls les loyers ou l'épargne sont exonérés de TVA.

3) Pour 116 Mrds. Soit 13% : l'impôt sur les sociétés et la taxe professionnelle —> seules les entreprises payent le premier et tous les indépendants au statut commercial (donc moi) paye le second, qui est d'ailleurs la principale ressource financière des collectivités locales.

4) Pour 15 Mrds. L'impôt foncier.

5) Il y a d'autres impôts : celui sur l'acquisition d'un bien immobilier, la taxe sur l'automobile (du coup, je roule à vélo), l'impôt sur les produits pétroliers, sur le café (du coup, je bois du thé).

Si on reprend les 3 plus gros impôts, ceux reposant sur les revenus des ménages constituent 35% des recettes de l'État en Allemagne, contre 24% en France. La TVA représente 32% en Allemagne, contre 38% en France. Les sociétés contribuent pour 13% en Allemagne, contre 16% en France.

Il ressort clairement de cette répartition qu'il vaut mieux posséder une société en Allemagne qu'en France, et être salarié au pays plutôt qu'en Allemagne.

Et, in extenso, vu que l'impôt sur les revenus des ménages est le plus lourd en Allemagne, c'est ici qu'on trouve les plus grosses opportunités de réduire ses impôts.

Si vous souhaitez savoir comment, c'est par ici.