L'enfer est pavé de bonnes intentions.
- Florian Chiron
- 1 juin 2023
- 1 min de lecture
J'ai rencontré récemment un client.
Je lui recommande de se couvrir en incapacité de travail. Classique.
Il me répond "pas besoin, je suis couvert".
D'expérience je sais que très rares sont les couvertures d’entreprise pour ce risque. Alors je demande les documents.
Je ne suis pas obligé.
Je peux valider ce point et passer à autre chose. Considérer que le client est assuré.
Après quelques demandes, notamment aux RH, je reçois ce document.
Le sol porte encore trace de ma chute de chaise 😅.
La bonne intention, c'est ce contrat de retraite d'entreprise.
Grâce à lui, le salarié croit (s'il ne le lit pas) :
Être assuré en cas d'incapacité de travail.
Être suffisamment assuré en cas d'incapacité de travail.
L'enfer, c'est la réalité :
En cas d'incapacité de travail il touchera 550€ par mois.
Les 6 premiers mois, il ne touche rien.
Il touchera cette somme pendant 10 ans seulement. Utile (non).
Comment survivre avec 550€ par mois ? Et pourquoi pendant 10 ans ?
Bref : ce contrat part d'une bonne intention mais est complètement inutile. C'est un pansement sur une jambe de bois.
Je suis obligé de ne pas en tenir compte dans mon conseil.
Vous souhaitez un conseil précis sur les questions de retraite et de prévoyance ? Contactez-moi !

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