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L’enseignement de l’allemand est en chute libre à l’école

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 27 oct. 2022
  • 1 min de lecture

Inquiétant collectivement, positif individuellement.

600.000 élèves avaient allemand première langue en 1995, année où j’entrais en terminale, ayant piteusement inversé mes langues vivantes au vu de mon niveau pitoyable dans la langue de Goethe.

4 ans au collège Jean Cocteau en banlieue ZEP du Mans en allemand LV1 et l’enseignement par Mme D. aura eu raison de ma volonté farouche de comprendre der, die und das.

Bref, nous avons tous ces souvenirs de profs nous ayant transmis leur passion et d’autres moins…

Et bien en 2021 le nombre d’élèves apprenant allemand en LV1 est passé à 147.000 !

La pénurie d’enseignants passe aussi par là. On manque de profs, les classes ferment et les élèves désertent.

En LV2, on sait tous que le marketing pro espagnol (grande communauté de locuteurs, la playa, la sangria, et surtout c’est fastoche) tourne à plein régime, l’allemand apparaît austère et difficile.

Collectivement c’est inquiétant : les liens franco-allemands ont besoin d’exister par l’apprentissage de la langue du voisin. L’Allemagne est premier partenaire commercial de la France. Nombre d’entreprises allemandes viennent recruter en France directement. Et parler allemand est un atout pour accéder aux emplois bien rémunérés, formateurs et épanouissants d’Outre-Rhin.

Mais bon, c’est difficile et moins sexy.

L’heure est de ressortir cette citation d’Aristote : « l’éducation a des racines amères, mais des fruits doux ». Est-ce doux de maitriser l’allemand ?

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