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La France est la dernière du classement.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • il y a 3 heures
  • 2 min de lecture

France : championne du monde… de la pression fiscale.

Allemagne : pas brillante, mais au moins elle s’améliore.

 

Chaque année, la Tax Foundation publie le classement mondial de la compétitivité fiscale.

Résultat 2025 : la France finit dernière de l’OCDE (38ᵉ sur 38).

Encore. Champagne !

(Et ce n’est pas le spectacle de l’Assemblée Nationale qui va changer tout ça).

 

Pourquoi ?

Parce que d’après le rapport, la France fait tout ce qu’il ne faut pas faire.

  • Taux effectif d’impôt sur les sociétés : 36%, le plus haut de l’OCDE.

  • Empilement d’impôts absurdes : taxes de production, taxe bancaire, taxe sur les transactions financières, impôt sur la fortune immobilière, droits de succession dignes de l’Ancien Régime.

  • Et une TVA à taux plein prélevée sur la moitié de la consommation finale — un record d’inefficacité et de gruyère tellement il y a de niches.

 

Pendant ce temps, l’Allemagne se classe 20ᵉ. Elle gratte 1 place en 1 an.

Pas de quoi sortir la bouteille de Sekt, mais au moins ça bouge :

  • réintroduction des amortissements accélérés,

  • baisse programmée du taux d’impôt sur les sociétés à partir de 2028,

  • volonté claire de simplifier.

Bref, un système encore lourd, mais qui va dans la bonne direction.

 

Et pendant que Paris ajoute une surtaxe temporaire (lol) sur les grandes entreprises, Berlin prend des mesures pro-investissement.

On ne joue plus dans la même ligue.

 

  • La France cumule les pires classements sur les impôts de production, la fiscalité du patrimoine et la TVA trop réduite.

  • L’Allemagne reste lourde mais améliore sa compétitivité en investissant dans l’industrie et en préparant une baisse progressive de l’impôt sur les sociétés.

  • L’écart structurel entre les deux systèmes atteint désormais près de 25 points sur 100.

 

Les bons élèves ?

  1. Estonie (1ʳᵉ pour la 12ᵉ année) : impôt sur les bénéfices uniquement quand ils sont distribués, taux unique de 22%, taxe foncière sur la seule valeur du terrain.

  2. Lettonie, Lituanie, Suisse, Nouvelle-Zélande : simplicité, taux faibles, clarté.

Leur secret ?

Moins de 200 pages de code fiscal, pas de niches, pas de taxe sur la taxe.

 

Moralité :

Tant que la France préférera punir la réussite plutôt que favoriser la création, elle restera lanterne rouge.

Et tant que les dirigeants croiront qu’un impôt est une politique industrielle, ils continueront à confondre redistribution et repoussoir.

 

En 2025, investir ou entreprendre en France reste un acte de bravoure.

En Allemagne, c’est (encore) une stratégie.

Et en Estonie… c’est une évidence.

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