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La vision du Père Goriot sur les finances.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 28 mai
  • 2 min de lecture

Le Père Goriot : le premier roman recommandé par les profs de français.

Sa vision des finances personnelles est... déroutante.

En vrai, je ne l'avais jamais lu. Et j'ai fait l'effort.


Balzac y dépeint une société parisienne post-Restauration, entre ambitions sociales et ruines personnelles.

Et sa plume est splendide.


Le Père Goriot, c'est l'histoire d'un vieil entrepreneur.

On suit sa déchéance financière, causée par un choix : tout sacrifier pour ses filles ingrates.

Ce n'est pas le sujet principal du roman, mais cette chute contraste brillamment avec l'ascension d'un autre pensionnaire, Eugène de Rastignac.


J'en ai retenu quelques points clés :

  1. S'enrichir en résolvant les problèmes des autres.

Pendant la Révolution, Goriot fit fortune en fabriquant et vendant des pâtes. Il achetait le blé pas cher et revendait son vermicelle au peuple affamé.

Balzac ne s'attarde pas sur ce passé, mais on devine un entrepreneur rusé.

👉 Identifier un problème – Proposer une solution – La vendre – S'enrichir. Simple et efficace.


  1. Dilapider sa fortune pour ses enfants… sans exigence.

Goriot a deux filles, Delphine et Anastasie. Il finance tout : leur train de vie, leurs tenues, leurs caprices.

Ni elles, ni leurs maris ne génèrent de richesse.

On pense au proverbe : "Donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Apprends-lui à pêcher…"

Eh bien Delphine, dans le roman, ne connaît que le homard, le caviar, la langoustine. Jamais vu une canne à pêche.

Ses filles daignent à peine venir le voir ou lui donner des nouvelles, trop occupées par leurs mondanités, alors que lui leur donne tout. Goriot est complètement masochiste, il se complaît dans ce mépris et cette ingratitude. Une lueur de lucidité le touche une fois sur son lit de mort.


  1. Une baisse constante de son niveau de vie

Moins de revenus = moins de confort. Goriot s'adapte.

Dans la pension, il commence dans une belle chambre au rez-de-chaussée. Il finit sous les toits, dans la misère.

Il vend ses bijoux, son argenterie, tout pour ses filles.

Il avait des milliers de francs de rente. À la fin ? Plus rien que des regrets.


Alors, qu'en appliquer pour soi ?

  • Comprendre comment s'enrichir : en résolvant des problèmes, c’est excellent.

  • Éduquer ses enfants dans le luxe sans effort, c'est les mener à la dépendance.

  • Se privilégier toujours. Et là, je pense à ces parents de ma clientèle qui se préoccupent plus de la transmission de leur patrimoine que de leur retraite.

  • Se maintenir un niveau de vie digne : une retraite constituée de biens qu'on peut dilapider, ce n'est pas une retraite. Par contre, avoir des contrats viagers, versant des revenus réguliers, sans pouvoir accéder au capital, c'est une garantie de vie paisible.


Et Eugène de Rastignac, dans tout ça ?

Ce sera l'objet de mon prochain post.


Vous ne voulez pas vous retrouver dans la situation du Père Goriot ? N'hésitez pas à me contacter.


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