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Le modèle social allemand s'effondre.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • il y a 2 jours
  • 2 min de lecture

Le modèle allemand de Sécurité Sociale s’effondre – et le mur budgétaire approche à grande vitesse.


Bon. Si vous comptez encore sur l’État pour garantir durablement votre retraite ou votre couverture santé, il est temps de regarder les chiffres en face.


L’État finance déjà à crédit ce qu’il ne peut plus assumer :


  • En 2024, plus de 116 milliards d’euros ont été versés à la retraite publique depuis le budget fédéral – plus d’un quart du budget.

  • S’y ajoutent 14,5 milliards d’euros pour la santé publique.

  • Cela représente 30% des budgets des assurances sociales que l’État doit éponger ! (Et 15% des recettes fiscales totales).


Les pensions des agents publics : une bombe budgétaire silencieuse.


  • 800 milliards d’euros d’engagements de pensions futures  pour les fonctionnaires fédéraux – un bond de +88% en dix ans.

  • 1.230 milliards d’euros pour ceux des Länder.

  • Ces engagements sont, pour l’essentiel, non financés par des réserves : ils seront payés directement depuis les budgets futurs… ou via la dette.

  • Exemple : 20.500€ de charges de pension par habitant à Berlin, 19.800€ à Hambourg.


"Avant la pandémie, l’économie était florissante. Mais trop peu a été mis en réserve. Aujourd’hui, nous en payons le prix."

— Dr Tobias Hentze, Institut IW Köln.


Le mythe d’un système social équilibré ne tient plus.


  • L’État porte aujourd’hui une dette implicite de 2.000 milliards d’euros envers ses agents – chiffre ne figurant pas dans la dette publique.

  • Ces engagements se transforment progressivement en paiements mensuels bien réels.

  • La règle du frein à l’endettement limite les marges de manœuvre budgétaires : les choix à venir opposeront investissements d’avenir (éducation, infrastructures, défense et sécurité…) aux obligations passées.


La pression sur les cotisations va augmenter – les prestations, elles, devront s’ajuster


  • Les projections envisagent une hausse des cotisations santé vers les 20% du salaire brut (contre 16% en 2025).

  • Certains dans la coalition proposent aussi d’augmenter fortement les plafonds de cotisation. Par exemple. Pour les assurés publics, cela relèverait la cotisation maximum de 500-600€ par mois…

  • Pour l’instant, personne n’assume publiquement de parler de baisses de prestations. Mais elles sont, mathématiquement, inévitables.

 

La vérité : les cotisations sociales pourraient bientôt atteindre ou dépasser les 50% du salaire brut. Cela signifie qu’un euro sur deux de votre salaire brut partirait en contributions sociales. La moitié payée par les employeurs qui limiteront les hausses de salaire et supprimeront des emplois.


La prévoyance privée ne relève plus du confort – c’est devenu une stratégie de résilience.

 

Si vous voulez garder le contrôle sur votre avenir, ne vous reposez pas uniquement sur les régimes publics.

Préparer sa retraite, sa santé et sa sécurité financière par ses propres moyens n’est plus une option : c’est une nécessité.


Les baby Boomers partent en retraite.

Les équilibres démographiques changent.

Et le système – pensé pour un autre temps – n’est plus tenable tel quel.


Faites face et adaptez-vous : c’est ici, en me contactant.

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