Le système de retraites allemand fut déficitaire de 7 milliards en 2o24.Et pourtant l'Etat le subventionne déjà de plus de 8o milliards.
- Florian Chiron
- 17 mars
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Pendant ce temps, le déficit des systèmes de retraite français atteindra 30 milliards par an en 2045, selon la Cour des comptes.
Nous sommes sur un toboggan qui, sans réforme d'ampleur, verra sa pente s'incliner.
On le voit dans l’évolution de l'endettement public des pays européens. La France a le bonnet d'âne, et ceci avant même l'explosion de la bombe à retardement des retraites.
+16,8% du PIB de dette en plus entre 2017 et 2024 en France.
Le Portugal a fait -28% grâce à des réformes douloureuses.
L'Allemagne réputée bon élève n'a pas fait bouger son taux d’endettement.
Autour de 60% du PIB, ce dernier est le plus faible des pays du G7.
Mais les systèmes sociaux pèsent sur les comptes et pèseront de plus en plus.
À l'heure où il va falloir augmenter les dépenses de sécurité extérieure (militaire, cyber, etc.) et continuer, pour l'Allemagne, à rénover les infrastructures.
L'Europe a bénéficié depuis l'après-guerre, et encore plus de l'après-guerre froide, des "dividendes de la paix". Ils ont été investis massivement dans la protection sociale, dont la part dans le PIB est passée de 8% en 1946 à 35% en 2024.
Et la démographie ne nous sauvera pas.
Normalement, les retraites auraient dû baisser depuis longtemps. Mais 40% d'électeurs retraités, ça pèse.
Bref, j'ai des difficultés à être optimiste. C'est pour cette raison que ma retraite est 99% privée.
N'hésitez pas à la préparer de manière privée aussi.

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