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Les 3 présidents de clubs de foot… et leurs finances.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 24 juil.
  • 2 min de lecture

Imaginez trois présidents de clubs de foot.

Chacun dirige son club comme il gère son patrimoine.

Et croyez-moi, leur façon de jouer dit tout de leur rapport aux finances.

1. Le Selbstregler – Le président "homme-orchestre"

 

C’est le président qui veut tout contrôler.

Il choisit lui-même les joueurs, fixe la stratégie, entraîne l’équipe, et même arbitre les matchs amicaux.

Il passe des heures sur les statistiques, scrute le marché des transferts et se persuade qu’il peut tout faire seul.

Il n’a pas besoin d’un coach, d’un recruteur, ni d’un directeur sportif.

 

Problème ? Quand on veut tout faire, on finit par s’épuiser, manquer de recul, et parfois rater les meilleures opportunités.

 

En finance, c’est le Selbstregler.

Il lit tous les blogs, compare chaque produit, cherche à réduire ses frais à zéro.

Il consacre 5 à 15 heures par semaine à ses finances.

Notre rôle ? Aucun. Ce profil n’est pas fait pour nous, et nous ne sommes pas faits pour lui.

2. Le Produktkäufer – Le président "entraîneur-comparateur"

 

Lui, il entraîne son équipe et définit la tactique.

Mais il délègue le recrutement à des experts.

Il veut avant tout les meilleurs joueurs au meilleur prix. Il compare, met en concurrence, négocie chaque transfert.

Il est compétent sur certains aspects… mais pas sur tous.

Sa vision reste souvent centrée sur les joueurs, pas sur la stratégie du club dans 5 ans.

 

En finance, c’est pareil.

Le Produktkäufer sait ce qu’il veut (ou ne veut pas), il consulte pour un produit précis, mais ne cherche pas une stratégie globale.

Notre rôle ? Parfois utile, parfois frustrant.

Il peut évoluer vers un profil mandant, mais il n’est pas encore le partenaire stratégique que nous visons.

3. Le Mandant – Le président visionnaire

 

Le mandant, c’est le vrai stratège.

Il sait qu’un club ne se résume pas à une série de transferts.

Il a des objectifs clairs (gagner le championnat, développer une marque forte, former les jeunes) et il s’entoure d’un entraîneur et d’un recruteur pour concrétiser sa vision.

Il délègue intelligemment, car il sait que son temps vaut plus que d’éplucher chaque contrat joueur par joueur.

 

En finance, c’est exactement ça.

Le mandant n’a pas de stratégie patrimoniale toute faite ; il nous confie la mission de la créer, piloter et faire évoluer pour lui.

Il sait que la valeur d’un bon conseil dépasse 1% de rendement en plus, car il gagne :

 

  • Du temps,

  • De la sérénité,

  • Une vision cohérente sur le long terme.

 

C’est le profil que nous recherchons.

Avec lui, nous ne vendons pas un produit. Nous construisons une stratégie.

Avec lui, nous jouons la Champions League.

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