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Les 7 commandements de la préparation à la retraite en Allemagne :

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 2 nov. 2023
  • 2 min de lecture

1- Tu connaîtras la convention entre la France et l'Allemagne : celle-ci prévoit que les cotisations effectuées dans un pays seront reconnues dans l'autre. Peu importe la durée cotisée.


2- Tu vérifieras que tu cotises bien à la caisse de retraite publique et te créeras un compte sur le site de la Deutsche Rentenversicherung.


3- Tu te rappeleras que la durée de cotisation standard est de 43 ans en France et 45 ans en Allemagne, avec un âge minimum de 63 ans en Allemagne, contre 64 an France, et un âge normal de 67 ans si les durées de cotisations ne sont pas remplies.


4- Tu penseras à faire valoir en Allemagne tes trimestres d'études ou de congé parental. Ceux-ci comptent dans les 43 ans français et 45 ans allemands. En France, on ne peut que « racheter » ses trimestres d'études, ce qui est souvent inintéressant.


5- Tu n'oublieras pas qu'il n'y a pas de régime de retraite complémentaire obligatoire en Allemagne (de type Agirc-Arrco en France), ce qui diminue le coût du travail allemand, augmente mécaniquement les salaires, mais a un impact néfaste sur ta pension future (voir point 6).


6- Tu penseras donc que le taux moyen de retraite est de 70% du dernier salaire en France, 45% en Allemagne, et que si tu ne veux pas passer ta retraite à nourrir les pigeons, va falloir réfléchir.


7- Tu prépareras ta retraite avec des mécanismes fiscalement très intéressants : pour 1.000€ versés pour ta retraite, l'État te rembourse jusqu'à 480€. Et le mieux : tu peux verser plus de 10.000€ par an si tu es salarié, 26.000€ si tu es indépendant.


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