Les chiffres actuels du marché allemands montrent une grande évolution.

Et clouent le bec à celles et ceux qui pensent que les étrangers sont des glandus qui n'en font pas une.

Ces chiffres sont ceux officiels du Ministère de l'Emploi.

1. Le nombre d'employés soumis à cotisations sociales a augmenté de 5,1 millions de 2013 à 2023, atteignant 34,7 millions. Un record historique.

2. Les SvB supplémentaires étaient composés à 40% de citoyens allemands et à 60% de citoyens étrangers. 1,2 million provenait des États membres de l'Est de l'UE, 220.000 des États de l'Ouest et du Sud de l'UE, 300.000 des Balkans occidentaux (principalement du Kosovo), 200.000 d'Europe de l'Est (principalement d'Ukraine). Presque 500.000 venaient des huit grands « pays d'asile ». Environ 500.000 provenaient du reste du monde, dont plus de 100.000 de l'Inde.

3. Le nombre de places d'apprentissage soumises à cotisations sociales est stagnant depuis 2013, à environ 1,3 million. Le nombre d'apprentis étrangers est en forte augmentation, ayant doublé depuis 2013, un quart venant des pays d'origine des demandeurs d'asile.

4. Le taux de chômage parmi les citoyens des pays d'origine des demandeurs d'asile reste élevé, mais est en baisse : il est passé de 50,1% en 2016 à 29,4% en 2023. Chez les citoyens allemands, il est de 4,8%, et de 13,4% pour les citoyens étrangers dans leur ensemble.

5. L'intégration des personnes des pays d'origine des demandeurs d'asile sur le marché du travail présente des différences. Le taux de chômage parmi les personnes érythréennes a diminué de 51% en 2016 à 16% en 2023. Une réduction significative est observée chez les citoyens du Nigeria (de 21% à 14%), du Pakistan (de 26% à 15%) et de Syrie (de 71% à 35%). L'intégration sur le marché du travail se fait plus lentement pour les Afghans (de 35% à 29%), Somaliens (de 39% à 24%) et Irakiens (de 47% à 31%).

6. Le taux de chômage chez les citoyens de nombreux autres pays est inférieur à la moyenne des citoyens étrangers : par exemple, Égypte (9,6%), Ghana (13%), Guinée (12%), Cameroun (7,4%), Kirghizistan (9,1%), Mali (9,4%), Mongolie (7,6%), Philippines (2,8%), Sénégal (10,7%) et Vietnam (8,4%).

7. Le taux de chômage est particulièrement élevé, entre autres, chez les citoyens du Maroc (16,8%), de Jordanie (18%), du Yémen (26,2%) et du Soudan (20%).

Conclusion :

La majorité des immigrants en âge de travailler, quelle que soit leur nationalité, occupe un emploi soumis à cotisations sociales. Ces emplois contribuent au financement de nos systèmes de sécurité sociale. De nombreux postes n'auraient pas été pourvus sans les immigrants, par exemple, ceux venant d'Ukraine.

Et vous, que pensez-vous de ces chiffres ?