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Les légendes urbaines de l'assurance-maladie privée.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 14 janv.
  • 2 min de lecture

Ces légendes urbaines ont coûté des milliers d’euros à chacun de mes lecteurs.

Celles sur l’assurance-santé privée. Cela fait 20 ans que j’entends les mêmes fadaises.


En 2000, j’étais en stage chez Burger King, à Munich (au siège, pas derrière le grill à burgers, même si j’ai fait un stage de 2 jours en fast-food, et franchement, les frites sont meilleures qu’au Mac…. mais bon, je m’égare). Et bien, le contrôleur de gestion Allemagne, fraîchement recruté, a failli passer dans l’assurance-santé privée.

Mais il ne l’a pas fait. Car il a cru à quelques légendes urbaines.


En novembre 2001, je m’assurais dans le privé.

 

On en a entendu des salades. À l’heure où les cotisations à l’assurance-maladie publique explosent littéralement (+15% en 2025), il convient de rétablir quelques faits sur le privé :

  • Si on devient malade, on peut se faire virer : bah non, ce n’est juste pas possible (sauf durant les 5 premières années, si mensonge(s) il y a par rapport au questionnaire de santé).

  • Si on devient malade, le tarif augmente : bah non (bis), car le système privé d’assurance est un système collectif, le risque est donc partagé entre des milliers d’assurés.

  • Une fois dans le privé, on ne peut pas retourner dans le public : 130.000 personnes passent du privé au public chaque année, c’est donc largement possible.

  • Le système n’est pas solidaire : en fait, si. Il est solidaire entre personnes du même âge dans l’assurance, ce sont des collectifs de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Par ailleurs, les assurés privés payent avec leurs impôts les subventions annuelles au système public.

  • Les enfants ne sont pas assurés gratuitement dans le privé : c’est vrai, et alors ? Quand on voit les prestations hospitalières s’il arrive quelque chose de vraiment grave, on préfère voir ses enfants bien couverts.

  • Les primes d’assurances augmentent : oui, tout comme dans le public. En 2001, je faisais 250€ d’économie mensuelle sur l’assurance publique, en 2025, j’économise 350€ par mois.

  • Les praticiens médicaux ont tendance à surfacturer ou à proposer des examens complémentaires inutiles : oui, être assuré privé n’empêche pas d’allumer son cerveau et de sentir si on se fait avoir. Par ailleurs, c’est seulement si un examen est négatif qu’on le juge a posteriori inutile.

  • On doit tout payer en avance, même l’hôpital : c’est juste faux pour l’hôpital, pour les soins médicaux, c’est vrai. On ne s’assure pas privé si on n’a pas 2.000-3.000€ de trésorerie devant soi.

  • À la retraite, les cotisations augmentent : en fait, non, car une grosse partie des cotisations pendant la période jeune est capitalisée. Sur mon contrat, j’ai 65.000€ de réserves. Mais oui, il faut réfléchir stratégiquement et ne pas penser qu’au prix.


Vous connaissez d’autres légendes que vous avez entendues ? Publiez-les en commentaires.


Pour plus d’informations, retrouvez le webinaire de mes associées Hélène Salvanès et Alexandra Gaujard. C'est le mardi 28 janvier à 19h, et c'est par ici pour y participer. À vos inscriptions !

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