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Ma cliente est passée de 3.100€ nets mensuels à 1.850€ pendant une période de chômage.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 15 mai 2024
  • 2 min de lecture

Elle est responsable commerciale, début de trentaine, tout se passe bien jusqu’ici.

Revenus : 3.100€ nets.


Structure des dépenses :

  • 1.000€ loyer et charges.

  • 100€ assurances.

  • 1.400€ de dépenses de vie courante, dont 300€ de vacances et 400€ de sorties.

  • 600€ d’épargne, dont 200€ pour la retraite.

 

Au chômage, elle passe à 1850€. C’est 60% du dernier salaire pour quelqu'un sans enfant, 67% si on a un enfant, pendant 12 mois.


Elle n'est pas inquiète sur le fait de retrouver rapidement du travail, mais entre-temps, il faut quand même que les pieds touchent le sol.

Elle décide de ne pas toucher à ses économies. Elle continue d'investir sur sa retraite privée.

Il faut donc trouver 1350 euros par mois, 40 % du budget initial - on dirait l'État français.


Alors, entre autres :

  • Elle annule son week-end annuel avec ses copines du lycée. Cette année, c’était Prague, mais ce sera sans elle.

  • Elle arrête de dîner dans son resto vietnamien le jeudi avec sa bande de copains. Le bo bun en Allemagne n'est qu'à 13 euros, mais c'est quand même moins cher de dîner chez soi.

  • Elle laisse passer les soldes alors qu'elle aurait voulu s’acheter une tenue pour un mariage d'amis.

  • Elle arrête son abonnement de streaming musical, la voilà condamnée à écouter ses playlists avec des pubs au milieu.

  • Elle met pas mal de trucs en vente sur Kleinanzeigen, des sacs, des vêtements qu'elle ne porte plus. C'est sympa, c'est l'occasion de faire du tri. Elle gagne 300 euros en répondant à 47 messages et en allant 14 fois à la poste.

  • Au supermarché, elle se rend compte que les sauces pesto sont un peu chères. Idem les mélanges de noix. Surtout en pleine inflation. Elle se met à acheter certains trucs chez Aldi.

  • Comme elle ne part plus en week-end, elle n'a plus besoin du Deutschlandticket. Elle se contente de se déplacer à vélo à Frankfurt.


C'est gérable, mais un peu pénible. Elle se dit que c'est un bon exercice de simplification et de centrage sur l'essentiel. Mais c'est quand même pénible.

Bon, elle passe assez vite des entretiens de recrutement, car elle sait que c'est temporaire et que la vie avec 40% en moins va prendre fin rapidement.


D'ailleurs, elle retrouve un poste et elle gagne désormais 300 euros net de plus.


Elle retient 3 choses de cette période :

  • Les économies, c'est quand même utile, dans ce genre de situation temporaire.

  • L'exercice de simplification est intéressant donc elle retient 2 ou 3 principes à garder sur le long terme, pour dépenser moins et mieux.

  • Elle n'a pas envie de vivre ça pendant 30 ans à la retraite, donc elle épargne désormais davantage.


Pour faire le point sur vos finances, contactez-moi ici.

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