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Mon personnage préféré est un désastre financier.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 28 mars
  • 2 min de lecture

Winston Churchill est mon personnage préféré. Un politique à qui on doit beaucoup. Pourtant... un désastre financier.


Winston Churchill incarne le courage, la vision, la ténacité.

Mais s’il avait fallu lui confier vos finances personnelles… Fuyez.


Son parcours financier est un cas d’école.

Pas pour l’imiter, mais pour apprendre de ses erreurs.


J’ai relu sa biographie, monumentale. Il est fantastique. Sauf pour la thune.

Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur.


Voici ses principales tares financières :


1. Le sang : il confondait prestige et richesse.

Il se voyait comme un gentleman britannique, héritier d’un certain rang.

Mais sa fortune réelle ne suivait pas.

Il vivait bien au-dessus de ses moyens, entre dettes accumulées et avances de ses éditeurs.

"Faut pas faire les riches, quand on n’a pas le sou", chantait Jacques Brel.


2. Le labeur : il claquait avant de gagner.

Churchill vivait à crédit. Littéralement.

Il achetait du champagne millésimé, des costumes chez les meilleurs tailleurs, des tableaux, entretenait un manoir avec moult domestiques…

Et ensuite, il écrivait un livre pour rembourser.

Parfois dans l’urgence, souvent sous pression. Bon, il savait écrire. Mais quand même.


3. Les larmes : il spéculait sans stratégie.

Churchill s’est aventuré en Bourse dans les années 1920.

Résultat : il a perdu une somme colossale juste avant le krach de 1929.

Il achetait trop cher, revendait trop tard, souvent sur des coups de tête. Bref, comme beaucoup de néophytes.


4. La sueur : il niait la réalité.

Plutôt que de revoir son mode de vie, il cherchait des solutions, telles des pansements sur une jambe de bois : un nouveau livre, une conférence, une avance d’un ami banquier.

Il a été sauvé plusieurs fois de la faillite par son entourage, sans jamais repenser son rapport à l’argent. Des amis comme ça, on en rêve tous.


Que retenir de Churchill et de son talent financier ?

  • Ne fondez pas votre train de vie sur des revenus futurs incertains. Même si vous avez du talent.

  • Le combo costard-scotch-cigare ne remplace pas la solidité financière. Les apparences trompent.

  • L’instinct, ou le Hype, n’est pas une stratégie d’investissement. Même Churchill, informé et brillant, s'est cassé les dents.

  • On peut surmonter une mauvaise passe. Les coups durs, ça arrive. Mais sans changement de comportement, ils reviendront.


Conclusion :

Churchill a sauvé l’Europe.

Mais il n’a jamais su gérer ses finances.

Comme quoi, intelligence, courage et éloquence ne suffisent pas pour créer une vraie liberté financière.


En fait, ça ne veut rien dire. Le meilleur PDG peut être le pire gestionnaire de ses propres finances.


Vous vous pensez plus Churchill que Warren Buffet pour vos finances ? Parlons-en, ici.


Biographie de Winston Churchill
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