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Un client s’est permis de harceler une associée.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 19 juin 2024
  • 2 min de lecture

Du coup, il n’a plus de contacts avec nous.


La raison ? Il a souscrit un contrat d’épargne-retraite "Riester Rente" en 2021.

En cotisant 1.500€ par an, il a bénéficié de 500€ de subventions + un avantage fiscal de 500€.


Pas mal. En contrepartie, il obtiendra une pension supplémentaire.


Bon, eh bien, ce monsieur souhaite rentrer en France. La vie, quoi.


Il demandait ce qu’il adviendrait de son contrat.


Mon associée lui a fait part de 4 possibilités :

  1. Continuer les versements et les déclarer dans sa déclaration française au titre du PERP (ça fonctionne pour d’autres clients).

  2. Stopper les versements et toucher une rente à la retraite basée sur ce qu'il a versé.

  3. Prendre le capital pour acheter un logement.

  4. Résilier son contrat et rembourser impôts et subventions.


Et là, le client s’insurge du point 4, car il recevra moins que ce qu’il a investi.

En effet, ces contrats sont investis à long terme, à capital garanti, et l’assureur qui est derrière ne peut pas garantir à n’importe quel moment le capital. Tout ceci a été documenté à la souscription.


En l’espèce, le client perdrait 100€. Mais il s’est permis de hurler, de ne pas être content.

Il a envoyé mail sur mail, exigé d’être rappelé en fin de journée, gueulé, montré des muscles. Pour 100€.


Alors sur le fond : un contrat de "Rente", c’est un contrat pour la retraite. Pas pour s’acheter une voiture ou partir en voyage, mais pour préparer sa retraite.

En plus, ce n'est pas très malin de faire un contrat pour ses avantages fiscaux et de rendre l’argent au fisc, car on rompt le contrat.


Vous payeriez la pension complète en vacances et vous mangeriez à l’extérieur en voulant vous faire rembourser ?


Et quoi qu’il en soit, ça ne justifie pas des écarts de comportement intolérables et du harcèlement. Et qui plus est, pas sûr qu’il aurait réagi ainsi avec un homme conseiller en face de lui.


Donc Monsieur va se débrouiller bien gentiment avec son contrat. Avec le fisc. Avec l’assureur.


Non, je ne bosse pas avec des gens qui ne me respectent pas, ni ne respectent mes associé.es. Et ça, ce n’est pas près de changer.

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