Un des risques de la vie, c’est de mourir plus jeune qu’on ne l’espère.

Et oui, aujourd’hui on va parler de décès.

Sympa. Ce n’est pas qu’il faille s’inspirer de Mme de Fontenay, mais quand même.

Alors qu’en est-il ?

Déjà les statistiques (2021 en Allemagne).

1.020.000 de morts en tout.

+ 90 ans : 200.000 soit 20%

80-90 ans : 400.000 soit 40%

70-80 ans : 100.000 soit 20%

60-70 ans : 130.000 soit 13%

50-60 ans : 60.000 soit 6%

Moins de 50 ans : 30.000 soit 3%

(On n’arrive pas à 100%, j’arrondis).

Autrement dit, on a presque 10% de chances de disparaître avant 60 ans.

Et parmi ces défunts-là, aucun ou peu se sont réveillés un matin en se disant que ce monde est trop cruel pour eux.

Et certains ont laissé un conjoint ou des enfants dans la panade.

10%, c’est beaucoup. Pour ça qu’il faut y penser.

Il y a 3 cas :

Vous êtes célibataire, sans enfants, tranquille. Si personne ne dépend de vos revenus pour vivre, continuez votre chemin sans vous préoccuper de ces stats.
Vous êtes en couple et avez une responsabilité vis-à-vis d’un.e conjoint.e. assurez-vous contre le décès. Ma règle : 2 années de revenus bruts. Retranchez l’argent immédiatement disponible (exemple plus bas).
Vous avez des enfants ? On ne rigole plus, c’est votre responsabilité. La règle ? Autant d’années de revenus bruts que de personnes dans le foyer. Plus les dettes moins le cash.

Exemple : monsieur et madame gagnent chacun 80.000€. Ils ont 2 enfants.

Des comptes divers avec 60.000€

Ils sont propriétaires d’un appartement de 400.000€ avec 200.000€ de dette.

Somme à assurer (chacun) : 4 * 80.000€ = 320.000€

Capital sur un compte : -30.000€

Dette : 100.000€

Total à assurer : 320+100-30=390.000€

(On ne considère pas la maison comme du capital disponible).

Couvrir ce montant-là coûte 10-20€ par mois. Franchement, vous attendez quoi ?