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 "Je crois que mon taux d'impôt va passer à 30% !"

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 9 oct.
  • 2 min de lecture

C’est le message que j’ai reçu d’un client récemment revenu en France :

 

"Revenu en France au mois de février 2025, l’année prochaine, je vais devoir faire ma 1ère déclaration d’impôts. Après discussions avec certaines personnes, je me suis rendu compte que mon taux de prélèvement à la source actuel n’allait pas être celui de l’année prochaine. Actuellement, je suis à 7.5%. Or, étant célibataire, si je ne me trompe pas, mon taux devrait passer à 30% au vu de mon salaire."

 

Panique totale.

Dans son esprit, 30% de son revenu allait être avalé par le fisc dès l’année prochaine.

 

Je lui ai répondu calmement :

 

Non, ton taux ne va pas passer à 30%. Tu mélanges deux notions :

 

  • le taux marginal d’imposition, celui de la tranche la plus haute de tes revenus,

  • et le taux moyen, celui réellement appliqué au prélèvement à la source.

 

Résultat : même avec 40.000€ ou 60.000€ de revenu imposable, le taux effectif n’est pas 30%, mais plutôt entre 13 et 21%.

Et pour atteindre 30% en moyenne, il faut environ 100.000€ par an.

 

Ce malentendu est fréquent. En France comme en Allemagne, beaucoup croient encore à une légende urbaine :

"Si je franchis un seuil, tout mon revenu sera taxé à ce nouveau taux."

C’est faux. Seule la partie au-dessus du seuil est taxée dans la nouvelle tranche.

 

Cette confusion alimente la peur de "travailler plus pour gagner moins", et pousse certains à prendre de mauvaises décisions financières.

 

C’est précisément pour casser ces idées reçues que j’ai écrit mon Livre blanc sur l’optimisation fiscale : montrer, chiffres à l’appui, que l’impôt n’est pas une punition, mais une mécanique qu’on peut comprendre et maîtriser.

 

Parce que l’intelligence financière, c’est ça :

  • savoir distinguer les mythes de la réalité,

  • transformer la fiscalité en levier plutôt qu’en frein,

  • et se libérer de la peur pour prendre de meilleures décisions.

 

Et ça, c’est toujours le premier pas vers plus de sérénité et de liberté.

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