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Je me projette dans 45 ans à l'Ehpad.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 4 août
  • 2 min de lecture

Et je retrouve Francis. Il avait préparé sa retraite seul avec des ETF.

Ah oui, je l’avais rencontré il y a 50 ans.

À l’époque, les ETF, c’était le graal. Le reste ? "Inintéressant et cher", disait-il.

 

Dialogue :

 

Francis : Tu sais, Florian… j’avais 1.000.000€ à 65 ans. Aujourd’hui, je vends un bout de mes ETF, je paie 25% de taxes… et je me demande : combien de temps avant que tout parte ?

 

Moi : Tu avais pourtant une stratégie. Tu disais : "J’investis tous les mois en ETF, ça me fera ma retraite."

Tu avais déjà compris que la retraite publique ne suffirait pas. Tu devrais profiter.

 

Francis : Profiter ? Chaque mois, je vois mon capital fondre. Le dernier krach m’a valu un pacemaker.

Et je dois encore choisir quoi vendre, surveiller la bourse… à 90 ans. C’est absurde.

 

Moi : Moi, je ne me pose plus de questions.

5.000€ tombent chaque mois, mon assurance paie l’Ehpad.

Je vis léger. Je bois du bon vin. J’offre des voyages à ma famille.

 

Francis : Tu as la belle vie… Moi, je vis avec l’angoisse.

Et bientôt, mes enfants paieront pour moi. La honte.

 

Moi : J’ai structuré ma retraite pour avoir des revenus à vie.

Et les impôts que j’ai économisés m’ont permis d’acheter une maison en Bretagne.

Dans un mois, mes filles m’y emmènent.

 

Francis : (soupire) Profite, toi. Moi, j’attends.

Attendre que mon pactole meure avec moi.

Ça fait dix ans que je me dis que j’aurais dû t’écouter.

 

Et moi, je regarde Francis.

Il était pourtant pétri de certitudes. Maintenant, il n’est que l’ombre de lui-même.

 

Ne deviens pas Francis. Contacte-moi avant.

 

*si les ETF existent encore dans 45 ans.


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