L'héritocratie est en marche en Allemagne.
- Florian Chiron

- 10 sept.
- 1 min de lecture
65 milliards d’héritages ont été transférés en 2024.
Soit 1,5% de la richesse nationale.
En 2011, c’était 25 milliards.
Seulement 0,9%.
L’héritocratie, en opposition à la méritocratie, est un système où la richesse se transmet par l’héritage plutôt que par le travail ou le mérite.
La part des revenus issus des transmissions augmente.
En 2024, il y a eu 178.000 héritages en Allemagne :
Entre 100.000 et 500.000€ : 33% des cas, 20% du montant total.
Entre 500.000 et 2,5 millions € : 20% des cas, 30% du montant total.
Au-delà de 2,5 millions € : 2,5% des cas, 40% du montant total.
La génération qui a reconstruit l’Allemagne après la guerre s’est considérablement enrichie.
Elle lègue aux générations suivantes le fruit de décennies de progrès technique, économique, social… et de paix.
Bravo à elle. Aux suivants de bien gérer ce patrimoine.
Et la fiscalité ?
13 milliards d’euros collectés en 2024.
Soit 20% du montant transmis.
Contrairement aux clichés (la "pauvre" Hausfrau avec sa maison à Munich, snif snif…), les petits héritages sont non imposés :
400.000€ par enfant.
Patrimoine professionnel exonéré si l’activité continue.
Et bien sûr, stratégies via fondations, coopératives ou sociétés de gestion.
Bref, beaucoup de moyens d’éviter le couperet fiscal.
Mais la tendance est claire : les revenus issus des héritages vont croître.
Sauf si la génération des 40-60 ans – première victime de la baisse massive des retraites – doit dilapider ses patrimoines…
Comment gérer un héritage ?
Comment le valoriser pour pouvoir le transmettre à son tour ?
Autant de questions sur lesquelles j’interviens régulièrement. Contactez-moi.







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