Les carences locatives tuent votre rentabilité immobilière.
- Florian Chiron

- il y a 2 jours
- 2 min de lecture
Et la plupart des investisseurs ne comptent pas ces phases dans leur planification.
Je possède 5 appartements. Depuis octobre 2025, ils sont (enfin !) tous loués. C’est une première depuis 3-4 ans.
Et un de mes locataires vient de me dire qu’il s'est fait licencier et rentre au pays. Oui, à Francfort, on loue rarement à des locaux : j’ai un locataire allemand, un Turc, un Autrichien, un Kosovar, un Portugais, un Danois, une Péruvienne, une Serbe, une Brésilienne. Bref, votre proprio loue aussi à un étranger qui risque de partir.
Il peut y avoir carence pour plusieurs raisons :
Un locataire quitte l’appartement et vous ne trouvez pas de remplaçant à temps.
Vous faites des travaux.
Vous avez un sinistre dans l’appartement et le locataire paye moins.
Vous cherchez à vendre et l’appartement est vide (c’est mieux).
Pire : votre locataire ne paye pas et vous luttez pour le dégager.
Quand je simule pour un client un achat immobilier, je compte toujours 3 à 5% de carence. En gros, tous les 20 à 36 mois, un mois sans loyer.
Exactement pour cette raison qu’il vous faut absolument 6 mois de loyer de côté pour faire face à ces carences et autres joyeusetés de la vie de propriétaires.
Comment se prémunir de ces risques ?
Achetez du neuf qui ne vous claquera pas (ou un tuyau) dans les doigts les 10 premières années et est plus attirant pour un locataire.
Vérifiez les dossiers des locataires : vous faites du business (humainement), pas de l’assistance sociale. Les problèmes d’un.e locataire deviendront vos problèmes.
Soyez proactifs et rapides, notamment pour les rénovations.
Et pour connaître plein d’autres conseils sur l’immobilier locatif, j’organise avec mon associée Sophie Latour un webinaire mardi 16.12 sur le sujet. Venez nombreux !






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