"Les gens en Allemagne sont surassurés. Et sous-conseillés."
- Florian Chiron

- 13 oct.
- 2 min de lecture
Ainsi commence le post LinkedIn d’un entrepreneur néerlandais qui souhaite disrupter le marché allemand.
Et il prend l’exemple de l’assurance incapacité de travail (IT).
Il aurait pu choisir l’assurance-bagages, ou le bris de glace, mais non.
Selon lui, c’est faire peur aux gens — et ils feraient mieux de mettre de côté la prime d’assurance, car leur risque est très faible.
J’ai regardé les statistiques.
Et comparé deux jumeaux : Marc et Henri, 32 ans.
Tous deux ingénieurs.
Marc s’assure une rente de 2.500€ par mois en cas d’IT.
Henri met la prime de côté : 1.000€ par an à 7% après impôts, soyons fous.
D’après la Deutsche Rentenversicherung (qui couvre environ 15% du salaire en cas d’IT), 25% des assurés font une demande de rente d’invalidité en cours de carrière :
3% avant 40 ans,
7% entre 40 et 50 ans,
15% après 50 ans.
Et 75% arrivent à la fin de leur carrière sans encombre.
Je suis sympa avec les jumeaux : ingénieurs, leur risque d’incapacité de travail est moitié moindre.
J’émets donc l’hypothèse qu’ils ont 1,5% de risque entre 32 et 42 ans, 3,5% entre 42 et 52 ans, et 7,5% au-delà.
Et donc, en cas de sinistre :
à 37 ans, Marc touche 2.500€ par mois pendant 25 ans → 750.000€, Henri doit se débrouiller avec 5.750€.
à 47 ans, Marc touche 2.500€ pendant 15 ans → 450.000€, Henri a 25.000€.
à 57 ans, Marc touche 2.500€ pendant 5 ans → 150.000€, Henri a 63.000€.
Bien sûr, à 62 ans, dans 87,5% des cas, Henri a un capital de 94.400€, et Marc a 0.
Un calcul d’espérance mathématique montre qu’Henri est "gagnant" de 50.000€ sur la durée.
C’est normal : une assurance n’est pas un produit d’investissement.
Son but n’est pas de gagner en moyenne, mais de couvrir l’extrême.
Et ici, l’extrême, ce sont 12,5% des cas où Henri devient un cas social.
Sa femme le quitte.
Sa banque saisit sa maison.
Il dort dans sa voiture.
Malade.
L’assurance n’est pas faite pour battre le marché.
Elle empêche la ruine.
Elle achète du temps, de la dignité et des options quand tout part de travers.
Vous pouvez calculer votre risque personnel au moyen du lien ci-dessous.
Et me dire si vous êtes Team Marc ou Team Henri.
Et si vous êtes Henri — et que ce post vous a convaincu — contactez-moi.
Pour calculer votre risque individuel d’IT, cliquez ici :







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