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Trump va avoir un gros impact sur la finance.

  • Photo du rédacteur: Florian Chiron
    Florian Chiron
  • 27 janv.
  • 2 min de lecture

Et comment les ETF favorisent la mise sous coupe de l’Europe.


On dit toujours "acheter la rumeur, vendre la nouvelle" et du coup, les marchés européens ont mieux performé que les marchés US depuis début janvier.


Une des raisons peut être la suivante : les grosses boîtes américaines, et notamment les banques, super-puissantes et complètement dérégulées (alors qu’en Europe, on baigne dans les surrégulations et dans la bureaucratie), vont vouloir faire leur marché en Europe.

Il faut s’attendre à ce que des entreprises passent sous la coupe US. Donc, leurs prix augmentent en attendant. Cynique, mais tellement boursier.


Pas besoin de racheter le Groenland pour que l’Oncle Sam prenne ses positions sur notre Vieux Continent paralysé.


À ceci, s’ajoute l’impact important de l’essor des ETF. Les fonds passifs répliquant simplement les indices ont collecté 1.500 milliards de dollars en 2024 après 1.200 en 2023. L’encours des ETF atteint 13.800 milliards, soit 5 fois plus qu’en 2014.

En Europe, ce sont 25% des avoirs financiers qui sont en ETF, tendance croissante.


Le problème ? Le leader en matière d’ETF, c’est Blackrock avec sa filiale iShares (oui ami lecteur, toi aussi, tu en as, avoue… moi aussi, d’ailleurs) qui contrôle 67% des encours d’ETF. Et qui plus est, ses concurrents Vanguard et State Street.


Donc en investissant en ETF, les Européens livrent aux États-Unis une arme supplémentaire pour attaquer les entreprises européennes.

Car au vu du système féodal qui se met en place aux USA, où les copains de Trump sont récompensés et les autres sanctionnés, nul doute que les gérants d’ETF feront patte blanche et donc aideront des boîtes US à s’implanter en Europe.


Paradoxalement, c’est l’occasion d’investir sur des actions européennes…


En parallèle, je ne sais pas si vous savez, mais le taux de rendement des entreprises US est inférieur au taux d’emprunt de l’État fédéral. À ces niveaux de valorisation, on se demande combien de temps les investisseurs croiront encore en "Dieu le S&P 500".


Bref, on verra bien. Mais ça va tanguer sévère et l’Europe semble bien impuissante.


J’ai déjà 15% de mon patrimoine en dollars US, sûrement pas l’idée la plus moisie que j’ai eue.


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