J'ai relu le projet de budget français 2026 hier soir.
- Florian Chiron

- 11 nov.
- 1 min de lecture
Et je me suis dit : je ne suis pas prêt de rentrer.
La France est un pays où il n’est plus possible de retourner vivre décemment.
Le débat autour du budget le prouve : c’est du grand n’importe quoi.
Les impôts s’enchaînent comme des perles.
Les économies promises sont suspendues.
Les dépenses, elles, continuent de filer.
Et pendant qu’on parle de rigueur, on invente surtout des usines à gaz.
Champions du monde de la complication, mais incapables de tailler dans le gras.
La France est 38e sur 38 au classement mondial de compétitivité fiscale.
Bonne nouvelle : malgré ce budget, impossible de descendre plus bas.
Voici les dernières trouvailles :
Surtaxe sur les bénéfices des multinationales (il y en avait déjà une…).
Taxe GAFAM.
Impôt sur la fortune "improductive" : immobilier, cryptos, art, fonds en euros (1% au-delà de 1,3 M€).
Contribution sur les hauts revenus.
Hausse de la CSG sur le capital.
Moindre déductibilité des pensions alimentaires.
Et toute une pluie de taxes symboliques : holdings, superdividendes, rachats d’actions, multinationales…
Peu importe la justification : c’est un fouillis incommensurable.
Un empilement illisible, qui décourage toute envie de revenir.
On ne sait même plus à quelle sauce on va être taxé.
Retourner en France, ce serait pour moi :
m’exposer à une fiscalité imprévisible,
dépendre d’un État au bord de la rupture,
perdre la liberté de travailler et d’investir,
et regarder l’euro vaciller du mauvais côté.
Je vais donc réduire mon exposition patrimoniale à la France.
Pas par antipatriotisme. Par prudence.
Ce festin fiscal n’augure rien de bon.






Commentaires