La course m'a appris une leçon de vie.

Florian Chiron
18 sept.
2 min de lecture

De 34 minutes à 25 minutes : la course m’a appris une leçon de vie.

Il y a un an, je pensais que la course à pied n’était pas faite pour moi.

Un 5 km ? Je terminais en 34 minutes, le souffle coupé, les jambes en plomb, le cœur prêt à exploser. Je franchissais la ligne vidé, mais pourtant, une idée germait…

Dimanche dernier, j’ai couru la même distance en 25 minutes.

Pas d’agonie. Pas de crampes. Léger, presque euphorique, porté par mes foulées.

Qu’est-ce qui a changé ?

Un dimanche d’automne 2024, je participe à la course de mon quartier. 5 km de lutte. Mais au bout, une surprise : aucune douleur durable. Et surtout une idée qui s’installe : et si je passais sous les 30 minutes ?

Alors je m’entraîne. 2-3 fois par semaine. Je progresse.

Puis arrive l’hiver. Le froid qui pique les poumons, les raclettes, la flemme. Tout s’arrête ou presque.

Un jour d’avril, je poste une photo sur LinkedIn. Un ami m’écrit : "Florian, fais gaffe, tu te laisses aller."

Pris en pleine face. Ça pique. Mais ça réveille.

Je décide de changer.

Un programme alimentaire qui fonctionne comme un budget.

Une app d’entraînement qui me pousse à sortir, même quand je n’en ai pas envie.

Et surtout, la régularité.

Résultat : moins 11 kilos en 5 mois. Et ce chrono : 25 minutes.

Cette fois, pas d’explosion. Juste la sensation grisante d’être plus fort qu’avant.

Le meilleur ? Ma fille m’a suivi dans l’aventure. Elle a découvert le goût de la compétition, l’excitation du départ, le plaisir de doubler quelqu’un et de franchir la ligne. Fierté immense : les chiens ne font pas des chats.

Alors pourquoi je vous raconte ça ?

Parce que courir ou créer un patrimoine, c’est la même chose.

Pas de raccourci. L’ascenseur est en panne. On prend les marches.

Les règles sont simples :